5 conseils pour bien communiquer avec votre graphiste

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Ça y est, vous sautez le pas. Vous vous lancez dans la communication de votre projet et vous vous entourez des meilleurs prestataires pour que cette entreprise soit un vrai succès. Excellente stratégie !

Mais le travail ne s’arrête pas là, à vrai dire le challenge ne fait que commencer. Et une communication de votre projet réussie passe aussi par une parfaite communication entre vous et vos prestataires. Rassurez-vous, je vous livre ici un petit guide des bonnes pratiques de communication avec votre graphiste afin que votre projet se réalise dans des conditions optimales.

1. Donnez des consignes précises


Prenez le temps de vous mettre à la place de quelqu’un qui ne connait pas votre projet, ça vous aidera à présenter vos valeurs et votre entreprise à votre graphiste, expliquez-lui clairement le message que vous souhaitez faire passer à vos clients. Votre graphiste va créer le porte-parole de votre entreprise, il doit être alors au courant d’un maximum de détails.

Dites-lui qui est la cible de votre campagne de communication et avec quel ton vous souhaitez lui parler, ça peut être un langage soutenu ou au contraire plus familier sur le ton de l’humour.

Si vous avez déjà une charte graphique, c’est le moment de la sortir et d’en envoyer une copie à votre prestataire de communication ! Votre graphiste aura alors en sa possession toutes les références typographiques et colorimétriques, mais également les déclinaisons de votre logo, ses usages, ainsi que la ligne éditoriale de votre entreprise. C’est une mine d’or d’informations pour votre graphiste et un gain de temps assuré !

2. Parlez-lui de vos goûts des vos couleurs



Un nuancier pantone permet au graphiste de vous aider dans le choix de vos couleurs.

Vous n’aimez pas le rouge ? Dites-le. Vous adorez le violet ? Dites-le. Abreuvez votre graphiste des autres campagnes de communications que vous avez vu et vous ont tapé dans l’œil, même si ces campagnes ne vendent pas la même chose que vous. Votre graphiste saura faire le tri. N’hésitez pas non plus à lui montrer les visuels qui ne vous plaisent pas, cela aidera encore mieux votre prestataire à orienter son travail pour coller au mieux à votre personnalité.

Gardez à l’esprit que le graphiste a beau être un professionnel et connaître les tendances du moment, il n’est pas devin et ne peut pas deviner ce que vous avez en tête sans ces informations.

J’ai déjà eu à travailler sans brief, ça a été un fiasco total !

3. Planifiez, l’agenda est votre nouveau meilleur ami



L’organisation est la clé pour tout projet réussi.

Nous n’avons pas tous la même notion du terme « rapidement ». Pour certains ça veut dire « j’en ai besoin pour demain », pour d’autres c’est « il me le faut pour la semaine prochaine ». Donner vos délais permet également au graphiste de vous dire clairement si son propre planning correspond au votre ou s’il a des commandes en cours. Le cas échéant, il est possible de demander au prestataire de faire rentrer malgré tout votre projet dans son planning, mais sachez que l’urgence a un prix.

Même sans parler d’urgence, afin de mener votre projet dans les meilleures conditions il est préférable de donner des dates plutôt que des « le plus tôt possible » ou des « c’est pas pressé ». Ça rejoint le conseil n°1 : la précision.

4. Précisez votre budget


Il n’existe pas de grille tarifaire officielle pour les graphistes car chaque professionnel calcule ses tarifs en fonction de son expérience, de sa rapidité d’exécution, de ses charges, etc… Néanmoins il est possible de se faire une idée du prix d’une prestation. Vous avez peut-être dans votre réseau quelqu’un qui a déjà fait appel à un graphiste, vous avez aussi des sites comme Malt où les prestataires affichent leur tarif journalier.

Comprenez bien qu’un graphiste ne facture pas « à la tête du client » mais qu’il adapte son service en fonction du budget. Ainsi, la prestation pour un flyer à 400€ ne sera pas la même que pour un flyer à 80€. Comprenez par-là qu’il y aura certainement moins de relecture, peut-être pas de détourage, que vous n’aurez pas le choix entre plusieurs propositions, etc.

5. Relisez plutôt deux fois qu’une


Il n’y a rien de pire que de trouver une coquille sur votre support de communication imprimé en 15000 exemplaires ! Je sais de quoi je parle, j’en ai fait les frais !

A partir du moment où votre graphiste vous a envoyé votre support de communication pour une relecture avant impression et que vous lui avez donné une réponse favorable, il ne peut en aucun cas être tenu responsable d’une erreur dans votre numéro de téléphone sur ledit support. Par ailleurs, le graphiste ne corrige pas les fautes d’orthographe.

Prenez toujours le temps de bien relire les documents que vous envoie votre graphiste. Il serait dommage de débuter une collaboration qui pourrait perdurer par un malentendu gênant pour tout le monde.

6. Le conseil bonus : faites-lui confiance !



Faites confiance à des professionnels pour mener à bien vos projets.

Vous ne savez pas par où commencer ? Vous n’arrivez pas à vous décider de quel style visuel sera le plus percutant pour votre marque ? Entre tous les outils de communication qu’il existe, vous ne savez pas lequel est le plus adapté pour votre besoin ? Il n’y a aucune honte à cela, votre graphiste peut vous aiguiller dans vos choix.

Vous avez dessiné votre propre logo et vous avez peur que votre graphiste le dénature en passant derrière vous ? N’ayez aucune crainte, votre graphiste connaît la fierté qu’on ressent quand on créé quelque chose soi-même, c’est un créatif ! Il saura adapter votre logo en respectant les caractéristiques que vous lui avez donné.

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